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Axe 1. Chercheurs associés : sujets divers proposés par les départements > Musique et édition musicale / Music and Music PublishingCf. aussi le thème : Études sonores NB : les étudiants des cycles supérieurs d’enseignement de la musique, dans le cadre de conservatoires, académies ou universités, ou les musiciens en activité ayant suivi l’un de ces cycles, intéressés par un travail sur les collections musicales de la BnF, peuvent recevoir le titre de « musicien chercheur associé » tel que décrit dans le Règlement de l’appel à chercheurs de la BnF. 27. Genres et répertoires musicaux à travers le dépôt légal du XIXe siècle La BnF conserve la musique imprimée reçue au dépôt légal tant à la Bibliothèque nationale qu’au Conservatoire, ainsi que les registres du dépôt légal de la musique imprimée depuis 1811 et un important fonds de catalogues d’éditeurs. À partir de la fin du XIXe siècle, le fonds musical de la Bibliothèque nationale a été recoté en séries correspondant chacune peu ou prou à un genre musical (VM1 à VM8 : par exemple, VM1 = musique religieuse, VM2 = opéras français, etc.) ou à un effectif (VM9 à VM28 : par exemple, VM11 = musique pour orgue, VM17 = trios, VM27 = musique militaire, etc.), ce qui facilite leur repérage. Pistes de recherche :
À partir du corpus défini par le chercheur, ce projet pourrait contribuer à améliorer le signalement et l’indexation de ces œuvres dans le catalogue général de la BnF, où elles sont souvent décrites de façon très sommaire. On peut naturellement envisager une valorisation sous forme de concerts, colloques ou journées d’étude, etc. S’il portait sur la série VM27 (musique militaire), ce projet pourrait de plus s’inscrire dans l’inventaire du patrimoine musical militaire français lancé en octobre 2018 par le Commandement des musiques de l’Armée de Terre. Contact : Mathias Auclair, directeur du Département de la musique Tél. : 01 53 79 88 51, mathias.auclair@bnf.fr 28. Alphonse Leduc, constitution et développement d'une grande maison d'édition musicale française De sa création en 1841 à 2015, année où elle est rachetée par Music Sales Group, les éditions Alphonse Leduc ont su mener une stratégie entrepreneuriale et artistique qui les ont conduites des méthodes de saxophone et de clarinette de la fin du XIXe siècle, toujours vendues, aux 1 500 compositeurs qui forment son catalogue quelques cinq générations plus tard. Relations avec les auteurs, achats de catalogue, accords de représentation avec des éditeurs étrangers ou d'association avec des éditeurs français, construisent peu à peu une maison d'édition majeure du secteur de la musique savante qui saura attirer ou acquérir les noms les plus prestigieux de la musique française : Gounod, dès le XIXe s., plus tard Honegger, Martinu, Messiaen… et, par rachat, César Franck, Francis Poulenc, Darius Milhaud, André Jolivet et ce jusqu'à Pierre Boulez (acquisition des éditions Heugel en 1980). Volumétrie : exploitation de trois ensembles
Pistes de recherche :
Contact : Mathias Auclair, directeur du Département de la musique Tél. : 01 53 79 88 51, mathias.auclair@bnf.fr 29. Cinquante ans de renouveau de la musique baroque à travers les archives d'interprètes et de musicologues La musique baroque a connu au cours des cinquante dernières années une véritable renaissance. Initié et révélé au grand public par de grandes figures telles que Nikolaus Harnoncourt ou James Anthony, ce formidable mouvement, lointain héritier de la renaissance humaniste des XVe et XVIe siècle dans le domaine des lettres et arts, s'est appuyé sur une relecture des sources musicales, théoriques et organologiques. Depuis les fameuses Rencontres de Wégimont en 1957, puis la création du Centre de musique baroque de Versailles (1987), d'innombrables publications, exécutions en concert et enregistrements, colloques et séminaires ont vu le jour, soutenus par des institutions publiques et privées, nationales et internationales. Cette recherche à la fois esthétique et historique s'est largement appuyée sur les très riches collections conservées au Département de la musique. Elle est aujourd'hui visible à travers plusieurs fonds d'archives conservés dans ce même département : fonds d’interprètes (Huguette Dreyfus, Claude Crussard) ou archives de musicologues (Marcelle Benoît, Nanny Bridgmann, Denise Launay, André Pirro, Yvonne Rokseth, etc.). Qu'elles aient intégré les collections il y a plusieurs années ou pour certaines très récemment, ces archives produites par deux générations de musiciens ou de chercheurs permettent aujourd'hui par une lecture distanciée de connaître et d’évaluer les choix scientifiques et esthétiques, les méthodes d'élaboration et de transmission des savoirs mis en œuvre par les différents acteurs. Cet examen critique s'inscrit dans un mouvement plus général d'interrogation sur les perspectives offertes aujourd'hui par la recherche dans le domaine de la musique baroque, avec le colloque organisé en juin 2018 par le laboratoire IReMus. Pistes de recherche :
Outre le recensement des archives disponibles et l'aide à leur publication dans le catalogue BnF archives et manuscrits, le chercheur pourra, en lien avec le laboratoire IREMUS, proposer et mettre en place des manifestations : organisation de journées d'études et de concerts à la BnF en lien avec les partenaires naturels (CNMDP, CMBV, Fondation Royaumont, etc.). Contact : Mathias Auclair, directeur du Département de la musique Tél. : 01 53 79 88 51, mathias.auclair@bnf.fr 30. Le fonds Georges Migot À l’occasion des quarante ans de la disparition du compositeur Georges Migot (1891-1976), la BnF souhaite mettre en valeur l’important fonds d’archives concernant l’œuvre musicale et littéraire de Georges Migot. Ce fonds, entré grâce à la générosité de plusieurs donateurs, est constitué de manuscrits musicaux, textes, notes de cours, articles de presse, conférences, dossiers thématiques, programmes de concerts, ainsi que d’une très importante correspondance avec tous les acteurs de la vie musicale. Cet ensemble vient éclairer l’œuvre du musicien, sa carrière, mais aussi ses activités d’auteur et de musicographe. Georges Migot a suivi les classes d’enseignement au Conservatoire de Paris à partir de 1913 dans plusieurs disciplines : harmonie et contrepoint, composition, histoire de la musique, orchestre et orgue. Il reçoit également les conseils de Nadia Boulanger. De nombreux prix viennent couronner ses études et ses œuvres sont régulièrement jouées au concert, en France et à l’étranger. Précurseur dans bien des domaines, notamment dans l’attention qu’il porte aux influences extrême-orientales, Georges Migot se trouve au carrefour de courants esthétiques qui ont irrigué tout le XXe siècle. Le catalogue de son œuvre est impressionnant, tant par sa volumétrie que par sa richesse et sa diversité. Mais le champ d’activités couvert par Georges Migot est plus vaste encore car il est également peintre et auteur de nombreux textes poétiques, philosophiques, théoriques ou esthétiques. Volumétrie : 223 manuscrits musicaux décrits dans le catalogue général, 8 mètres linéaires d’archives dont l’inventaire sommaire reste à détailler. Pistes de recherches : la génétique des textes et leurs liens avec l’œuvre musicale constitue un champ d’études encore vierge. Une étude détaillée de ce fonds d’archives dans son ensemble en permettrait la valorisation immédiate par la sélection d’une soixantaine de pièces, présentées dans les vitrines de la salle de lecture du Département de la musique, en hommage au compositeur. Contact : Mathias Auclair, directeur du Département de la musique, Tél. : 01 53 79 88 51, mathias.auclair@bnf.fr 31. Les sources discographiques de la scène punk française depuis 1976 Scène musicale révélatrice de l’évolution des genres musicaux comme de celle de la société française, le mouvement punk a durablement marqué l’esthétique rock en France. La production phonographique qui en résulte a été en très large partie déposée à la BnF au titre du dépôt légal. Le projet de recherche consiste donc à faire un état des lieux de ces collections du dépôt légal, en en relevant les points forts mais en pointant également leurs manques inévitables. Il s’appuiera d’une part sur les entretiens avec des producteurs phonographiques réalisés par le Département de l’audiovisuel consultables en ligne (https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/rencontres-autour-de-ledition-phonographique), d’autre part sur les travaux du projet de recherche PIND (Punk is not dead ! Une histoire de la scène punk en France depuis 1976 : https://pind.hypotheses.org/1), en resserrant son propos sur la composante discographique telle qu’elle apparaît à travers les collections du dépôt légal. Prérequis : excellente connaissance de l’histoire récente de l’édition phonographique. Contact : Pascale Issartel, directrice du Département de l’audiovisuel Tél. : 01 53 79 53 00, pascale.issartel@bnf.fr Référent scientifique : Pascal Cordereix, chef du service son Tél. : 01 53 79 85 47, pascal.cordereix@bnf.fr 32. Les fonds de la musique électroacoustique à la BnF : le panorama et le futur La musique électroacoustique (d’abord connue sous le nom de musique concrète) est née en 1948 à la radio-télévision française, au studio d’essai créé et dirigé par Pierre Schaeffer, assisté de Pierre Henry. Témoins indispensables du processus de création de cette musique, les archives de création de la musique électroacoustique, musique de support par essence, nécessitent des modes de description et de conservation spécifiques à sa nature complexe, liée entre autres à l’évolution technologique. Dès l’apparition de cette musique, la question de sa diffusion spatiale est une problématique essentielle : l’ensemble des documents d’archives traitant de sa création, son interprétation et sa diffusion, sont également essentiels à sa compréhension et son analyse. La BnF est déjà en charge de fonds de référence dans ce domaine :
Volumétrie :
Pistes de recherche : Dans ce contexte, la BnF peut devenir un centre de ressource de premier ordre dans l’histoire de la musique électroacoustique : en offrant un panorama de son histoire par le biais de la conservation, de la description et de la valorisation scientifique de ces fonds, elle permet l’accès à des ressources inédites et uniques, offrant la possibilité de recherches transversales sur ce genre musical en France et à l’international. Le candidat participera à ces actions et éditorialisera le travail produit. Investi dans le milieu de la musique électroacoustique, il contribuera également aux pistes d’enrichissement des collections déjà mises en place par la BnF. Contact : Pascale Issartel, directrice du Département de l’audiovisuel Tél. : 01 53 79 53 00, pascale.issartel@bnf.fr Référent scientifique : Pascal Cordereix, chef du service son Tél. : 01 53 79 85 47, pascal.cordereix@bnf.fr |
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